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La cartographie de l’occupation du sol et des habitats réalisés en 1ere année du programme seront ré-actualisées en 5e année. Cela nous permettra de faire le bilan via 2 indicateurs :
– Evolution des habitats ouverts agro-pastoraux, avec focus sur les habitats cibles et les habitats d’intérêt communautaire
– Evolution de la continuité écologique : les indices de compacité et de perméabilité seront calculés à la fin du projet afin d’évaluer la progression de la continuité structurelle et fonctionnelle
Les suivis se dérouleront en 2025 en fin de programme.
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Les 3 groupes ayant fait l’objet de l’inventaire initial seront suivis sur des zones-échantillons.
la flore :
Hormis quelques espèces forestières, les orchidées présentes dans le Gers sont, pour la plupart, inféodées aux MOAP. La trentaine d’espèce présente recouvre différentes natures du sol, degrés d’humidité, niveaux trophiques, mais ont toutes en commun de n’être présentes que dans des prairies et pelouses extensives, exemptes de fertilisation, et sont très sensibles au niveau de fermeture. Les orchidées sont donc proposées comme 1er indicateur floristique.
Un 2e indicateur sera constitué d’un cortège de plantes appartenant à des genres divers, identifiées pour leur caractère indicateur de prairies et pelouses naturelles « à valeur environnementale » par le Ministère de l’Agriculture dans le cadre des mesures agri-environnementales et climatiques et du Concours Général Agricole des Pratiques Agro-Écologiques Prairies & Parcours, adaptés au territoire.
les papillons :
Selon le protocole STERF (Suivi Temporel des Rhopalocères de France), espèces et nombre d’observations sont notés selon un protocole reproductible et transférable. Ce suivi permettra notamment d’établir et de suivre l’« European Grassland Butterfly Indicator », l’indicateur européen des papillons de prairies.
les oiseaux :
Les points d’écoute réalisés lors de l’inventaire auront permis d’identifier le profil de l’avifaune présente avant les interventions du LIFE et les espèces caractéristiques des milieux ouverts agro-pastoraux nicheuses présentes. En 5e année, une nouvelle campagne de points d’écoute permettra de comparer le profil d’espèces présentes, et d’évaluer les changements en nombre et type d’espèces. Le résultat attendu et recherché par les actions de restauration est le renforcement des populations d’espèces nicheuses de milieux ouverts agro-pastoraux.
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Le suivi de ces impacts sera réalisé grâce à différents indicateurs.
D’autres bénéfices socio-économiques seront également mesurés :
Impacts eco-systémiques :
Sur la fonction de stockage de Carbone :
Sur l’érosion des sols :
Sur la gestion de l’eau :
Sur les fonctions de régulation en lien avec la biodiversité :
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Elles seront évaluées aussi bien au niveau quantitatif (nombre de participants aux formations, nombre de personnes touchées lors des manifestations grand public, etc.) que qualitatif (questionnaires dans le cadre des ateliers par exemple).
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