De l’animation dans l’air

La fête de l’orchidée a ouvert le bal le 1er mai à Saint-Arailles, avec des expositions et des jeux en salle, suivis d’une balade dans les coteaux de l’Osse pour observer les milieux et les espèces typiques des coteaux lorsqu’ils sont préservés.

 

Trois autres balades nature similaires ont eu lieu en mai, à Pavie, Lamaguère et Montesquiou.

Un atelier grand public, ciblé sur les services rendus par les milieux ouverts agropastoraux pour la ressource en eau a été animé le 14 mai à la médiathèque de Pavie.

Celle-ci et six autres médiathèques ont aussi accepté d’exposer une galerie de panneaux décrivant le programme LIFE Coteaux gascons afin d’informer le grand public des enjeux du territoire et des actions menées. En parallèle était proposée une sélection d’ouvrages ayant pour thème l’agriculture, la nature, le territoire gersois …

En septembre les animations se sont poursuivies avec Gascogn’agri et les journées européennes du patrimoine pour lesquelles un stand sur le LIFE Coteaux Gascons été tenu au Domus de Cieutat à Eauze, avec encore une fois jeux et expositions, mais aussi explications sur le lien entre agriculture traditionnelle, notamment romaine, et biodiversité sur les coteaux.

Au travers de ces animations, ce sont plus de 130 personnes de tous horizons, des jeunes adultes aux personnes âgées, qui ont été sensibilisées à la préservation de nos coteaux !

La plupart des participants n’étaient pas issu du milieu agricole et ont malgré tout démontré un intérêt non dissimulé pour la cause paysanne et pour la conservation des paysages qu’ils connaissent depuis toujours et qu’ils voient se dégrader sous leurs yeux sans savoir quoi faire de leur côté.

Bien souvent, c’est entre étonnement et soulagement que les habitants ont appris qu’il existait de tels projets, et ils y ont toujours été favorables !

Déjà sensibilisés ou non à l’environnement, connaisseurs ou non, tous ont été ravis d’en apprendre un peu plus sur les espèces peuplant notre territoire et sur ce qui est mis en place pour les protéger, ainsi que sur les services rendus par les milieux ouverts agropastoraux, souvent méconnus.

 

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